Appel à cotisation 2013
Bonjour,
Vous recevez les informations de la liste générale de l’ASES : cette liste permet des échanges de débats et d’informations et permet à l’ensemble de la profession de pouvoir discuter de ses problèmes spécifiques depuis plus de 20 ans.
En effet, c’est le 11 janvier 1989 (à 14h précise le numéro 1 de la Lettre de l’ASES) que « s’est tenue à l’amphithéâtre Poincaré du Ministère de la Recherche, l’assemblée constitutive de l’Association des Sociologues Enseignants du Supérieur. Trente personnes étaient présentes, une cinquantaine de personnes avait exprimé leurs regrets de ne pouvoir assister à la séance, tout en apportant leur soutien au projet d’association. » Le bureau était constitué de Catherine Paradeise, présidente, Alain Bourin et Jean-Michel Chapoulie, vice-présidents, Pierre Tripier, secrétaire, Claude Dubar, secrétaire adjoint, France Aubert, trésorière et Jean-Pierre Durand, trésorier adjoint.
Les objectifs de l’association étaient alors d’être un lieu d’information sur les situations pédagogiques, « notamment liées à la recherche » ; d’être un lieu de débats sur les problèmes spécifiques des enseignants-chercheurs (depuis l’ASES s’adresse à tous les sociologues de l’enseignement supérieur de tous statuts) ; d’être un lieu de propositions vis-à-vis du ministère (et aujourd’hui de la communauté des sociologues et de l’enseignement supérieur). Des correspondants locaux sont créés, des commissions sont formées (dont celle animée par Claude Dubar et Jean-Michel Chapoulie qui fournira ultérieurement un rapport en 1991). Dès la lettre 3 (juillet 89) on trouve les résultats du CNU de l’époque, des informations sur les DEUG et les DEA, plan qui sera aussi celui des numéros suivants avec en plus les comptes rendus des rencontres et des diverses actions. En 1991, Pierre Tripier devient président. Les présidents suivants seront : Maryse Tripier, Bruno Péquignot, Philippe Cibois, Daniel Filâtre, Régine Bercot, Charles Gadéa, Frédéric Neyrat et Laurent Willemez.
Aujourd’hui, l’ASES poursuit son travail de réflexion sur la pédagogie. Les thèmes des rencontres et des actions menées ont concerné
- les structures d’enseignements : d’abord DEUG, DEA et DESS, puis Ecoles doctorales et Masters, nouvelle licence.
- les publications (comment publier, où, les éditeurs, les revues et leur classement) ;
- l’enseignement « hors les murs » (dans d’autres structures que les départements de sociologie) ;
- la thèse et l’habilitation (définition des bonnes pratiques) ;
- les statuts : enseignants-chercheurs et autres statuts (Ater, Prag, Prce, vacataires) ;
- les recrutements (visualisation des postes, des commissions, des auditions via le wiki-audition initié par notre collègue Baptiste Coulmont) ;
- l’action du CNU ;
- les liens avec d’autres associations : AFS, APSES, AMNSCP.
Par ailleurs, devant l’évolution de l’ESR depuis quelques années, que la quasi unanimité des collègues ont jugé néfastes et dangereuses pour l’exercice de notre métier d’Enseignant-chercheur en sociologie, l’ASES est intervenue à de nombreuses reprises, autant pour la promotion de la discipline elle-même que pour défendre les conditions d’exercice de celle-ci dans nos établissements.
Parmi les actions importantes de l’ASES, en voici quelques unes : en 2001, l’ASES a participé à l’organisation de débats et a pris position dans la controverse liée à la thèse d’Elizabeth Teissier. En 2009, l’ASES a participé à la protestation contre les autopromotions au sein de la section 19 du Conseil National des Universités (CNU). L’ASES a participé en 2011 à la formation d’une liste commune lors du renouvellement du CNU. Elle a aussi participé à nombre de mobilisations pour préserver nos conditions de travail et défendre les étudiants ou des collègues injustement mis en cause (nous pensons aux doctorants étrangers ainsi qu’à Pinar Selek.). L’ensemble de ces activités peuvent être suivies sur son site ; vous pouvez également y participer.
Les combats de l’ASES que nous menons depuis plus de vingt ans se poursuivent. Ils demandent quelques moyens financiers et c’est pourquoi nous vous sollicitons pour que vous adhériez à l’ASES en payant (en ligne de préférence) la cotisation annuelle à l’adresse suivante.
Envoyer votre adhésion à l’ASES, c’est évidemment lui donner des possibilités matérielles pour amplifier son action, mais c’est aussi manifester concrètement votre soutien, c’est une manière de dire que vous tenez à ce que l’ASES continue et joue son rôle.
En vous remerciant par avance.
Philippe Cibois, chargé des relations avec les adhérents, pour le CA de l’ASES