Des universités publiques en sous-effectifs face à un nombre d’étudiants en constante augmentation
A l’heure où sont connus le nombre de postes de maîtres de conférences au concours, le nombre de docteur-(e)-s qualifiés par le CNU et les vœux exprimés sur le portail APB, l’ASES ne peut que réitérer son inquiétude face à la gravité de la situation de l’enseignement supérieur public : -
- Les données collectées par le portail APB confirment « l’attractivité des filières universitaires : + 13,6 % par rapport à 2016 pour les admissions en licence »[1].
- La session synchronisée sur le portail galaxie recense 27 postes de MCF au concours (en section 19 dont 10 postes en « bi-sections » avec la 19 en 1er). Ce chiffre est en dessous de la moyenne observée sur la période 2010-2015. -
- Le nombre de candidats qualifiés cette année par le CNU est de 184 en section 19 (d'après les listes disponibles sur le site le MESR). Précisons, en outre, que le nombre annuel de candidats qualifiés ne tient pas compte du cumul des candidats qualifiés lors des sessions précédentes (à cet égard, il serait utile d'isoler la part des nouvelles demandes de qualification consécutives à l'expiration des 4 années de validité).
N’importe quel collègue participant aux comités de sélection à venir ne pourra que constater la qualité scientifique et pédagogique des dossiers de candidature. Par conséquent, l’ASES déplore qu’une part significative des collègues non titulaires, dont beaucoup assurent nombre d’enseignements comme vacataires ou doctorants contractuels, soient confrontés à des difficultés croissantes d’accès au statut leur garantissant la stabilité nécessaire à l’exercice du métier d’enseignant-chercheur.
Le C.A de l'ASES