"Un projet de société inacceptable. L’Université et la recherche françaises en colère". Manifestation jeudi 21 mars. Paris, départ à 14 heures, Panthéon.

Après la première AG de Paris 7 du 18 février à l’appel d’une large intersyndicale, l’AG réunie le 2 mars avait appelé à une mobilisation le 21 mars. L’appel qui suit est ouvert à signatures des sections syndicales, collectifs, associations, sociétés savantes...

NB : un préavis de grève a été déposé pour le 21 mars par SUD-Education, la FERCSUP-CGT, le SNESUP

UN PROJET DE SOCIÉTÉ INACCEPTABLE. L’UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE PUBLIQUE FRANÇAISES EN COLÈRE !

MANIFESTATION JEUDI 21 MARS

Départ à 14h, place du Panthéon Le 20 mars, Geneviève Fioraso présente son projet de loi en Conseil des ministres. Ce que la droite a fait, ce gouvernement va l’aggraver ! Comme au Québec, comme en Grande-Bretagne, comme au Chili, les universités françaises sont mises intentionnellement en faillite par une loi, ici la loi LRU, et le seront encore plus par la loi LRU 2 dite loi Fioraso, ce qui entraînera nécessairement à terme une élévation considérable des droits d’inscription.

Manifestons pour refuser la marchandisation de l’éducation, du savoir et de la recherche publique ! Nous dénonçons

le gel des emplois de titulaires et le plan social déguisé qui conduit au non renouvellement massif des CDD des personnels précaires : à la place des 1000 emplois annuels que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se vante d’avoir créés, on en est à 1500 postes gelés pour cette présente année ; la dégradation des conditions d’études, d’enseignement et de recherche et la dégradation de la vie quotidienne des étudiant.e.s et des personnels ; la déqualification massive des étudiant.e.s engendrée par ces réformes et la casse des diplômes ; la politique de régionalisation et de subordination du service public d’enseignement et de recherche aux intérêts privés. Nous exigeons

un plan pluriannuel de création de 5 000 postes de titulaires par an a minima pendant 5 ans pour toutes les catégories de personnels des universités et organismes de recherche, seul capable de garantir la réussite des étudiant.e.s et de résorber la précarité ; un véritable cadrage national des diplômes ; la remise en chantier de la réforme de la formation des enseignants ; une loi de programmation qui devra abroger l’ensemble des dispositifs mis en place par le Pacte pour la Recherche (notamment ANR, AERES, Alliances, Fondations de Coopération scientifique) et par la loi LRU (et notamment les RCE). Car ces dispositifs sont responsables de la paupérisation des universités et des organismes de recherche, de l’explosion de la précarité, de la fragilisation des diplômes nationaux, de la détérioration continue des conditions d’études, d’enseignement et de recherche. Cette loi de programmation devra supprimer les crédits du Commissariat général aux investissements et le Crédit Impôts Recherche au profit d’un réengagement financier total de l’État au service de l’Enseignement supérieur et la Recherche.

RETRAIT DU PROJET DE LOI FIORASO !

Premiers signataires : Collectifs d’étudiant.e.s et précaires d’IdF ; Sauvons la Recherche ; Sauvons l’Université ! ; Solidaires étudiant-e-s, syndicats de lutte ; SUD Education Paris ; SNCS Paris 6 ; SNESUP Paris4 ; SNESUP Paris 6 ; SNESUP de Toulon ; Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique (ANCMSP) ; Association Française de Sociologie (AFS) ; AG des personnels du site Pouchet ; Collectif PAPERA ; Association des Sociologues de l’Enseignement Supérieur (ASES) ; Emancipation tendance intersyndicale ;