Augmentation des frais d'inscription - Question au Gouvernement
Le jeudi 13 décembre lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, le sénateur Pierre Ouzoulias a interrogé Fr. Vidal sur l’augmentation des frais d’inscription des étudiants non communautaires dans les universités.
Le jeudi 13 décembre lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, Pierre Ouzoulias a interrogé Fr. Vidal sur l’augmentation des frais d’inscription des étudiants non communautaires dans les universités.
Vous trouverez ci-dessous le texte de sa question de 2mn ainsi que celui de la réplique à la réponse de la ministre.
Le lien vers la vidéo sur le site du Sénat (à partir notamment de 15 :19 : 25) : http://videos.senat.fr/
Texte de la question :
Le Sénat, à l’initiative du groupe des Républicains, avait voté un amendement en faveur de l’augmentation des droits d’inscriptions universitaires pour les étudiants non communautaires. Vous vous y étiez opposée, Madame la ministre, et en commission mixte paritaire, votre collègue M. Gabriel Attal, avait repoussé la mesure en déclarant : « les étudiants étrangers deviennent ensuite des ambassadeurs de la France dans leur pays et transmettent des valeurs ». Le premier ministre a annoncé, le mois dernier, que le montant de ces frais serait multiplié par seize pour la licence. Pourquoi votre Gouvernement a-t-il changé d’avis ?
La procédure Parcoursup a fait subir aux bacheliers des filières technologiques et professionnelles de graves discriminations. Notre groupe vous a demandé, à plusieurs reprises, de nous informer des modalités de sélection des dossiers par les universités. Malgré un avis favorable de la CADA, vous refusez toujours de nous les transmettre. Que voulez-vous nous cacher Madame la ministre ?
…...
Réplique après la réponse de la ministre :
Le budget du ministère des affaires étrangères ne comporte aucun crédit supplémentaire en faveur de l’augmentation des bourses. La communauté universitaire et les étudiants ne se satisfont pas de mesures techniques. Ils considèrent que l’annonce gouvernementale, sans aucune concertation, est un affront porté à la tradition universitaire française. Ils vous demandent de réaffirmer l’universalité de la pensée française et le rôle essentiel des universités pour en assurer la diffusion et l’abandon de toutes les mesures discriminatoires d’accès à l’enseignement supérieur.