Le CNU 19 encourage les collègues à candidater à la PEDR 2018
Les demandes de PEDR peuvent être déposées sur l’application ELARA, ouverte depuis le 6 février (clôture : le 1er mars à 16H). https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/cand_PEDR.htm
La PEDR est une prime qui peut être demandée par tou·te·s les ENSEIGNANT·E·S-CHERCHEUR·E·S TITULAIRES quels que soient leur grade, leur ancienneté, leur sexe ou le type d'établissement d’exercice de leur métier.
La section 19 du CNU encourage très vivement les collègues à candidater et surtout à re-candidater lorsque leur première candidature n’a pas abouti l’année précédente. Elle les incite à consulter les pages dédiées dans son rapport d’activité 2017 (en PJ, p. 41-45).
L’attribution de la PEDR relève des universités et des établissements mais le CNU est sollicité par les universités* pour émettre des avis, qui sont globalement suivis. Nous ignorons pour le moment comment les établissements ont pris en compte les avis émis par le CNU 19 en 2017, mais en 2016, 100% des avis du 1er groupe et 50% des avis du 2e groupe ont donné lieu à l’octroi de la PEDR aux candidat·e·s par les établissements.
Rappelons que l’attribution des avis émis par le CNU est contraint par un système de quotas imposés et calculés sur le nombre de dossiers déposés : 20 % pour le 1er groupe (anciennement A), 30 % pour le 2e groupe (ex-B) et 50 % pour le 3e groupe (ex-C). Ce classement s’effectue par corps si bien que les MCF ont autant de chances que les PR d’être classé·e·s dans les trois groupes. L’évaluation effectuée par le CNU doit ainsi être comprise à l’intérieur de ces contraintes.
Dans ces conditions, la possibilité d’attribution de PEDR dépend d’abord du nombre de dossiers déposés. En 2017, suite à ses incitations à candidater, le CNU 19 a constaté une nette augmentation des dossiers (139 au total, dont 63 MCF ; contre 83, dont 33 MCF, l’année précédente) ; elle espère que cette situation va se poursuivre : plus il y aura de dossiers déposés, plus le nombre d’avis en 1er ou 2e groupe sera important, et plus le nombre de primes versées à des EC relevant du CNU 19 par les universités augmentera.
En 2017, comme en 2016, il est vite apparu que les dossiers évalués positivement (2e groupe) ou très positivement (1er groupe) ne pourraient être tous classés dans les deux premiers groupes. De ce fait, de nombreux dossiers classés dans le 3e groupe (ex-C) l’ont été par défaut de places dans les deux premiers. Ce classement de la moitié des candidatures dans le 3e groupe entre très souvent en contradiction avec l’évaluation des dossiers par la section et est à l’origine d’un cercle vicieux dans lequel l’autocensure et la limitation du nombre d’évaluations positives possibles s’alimentent mutuellement jusqu’à l’absurde. Afin d’encourager le plus grand nombre de collègues à candidater et afin de mettre un terme à cette logique délétère, la section 19 a décidé de faire de l’ancienneté de la demande un critère classant.
Désormais, les listes des dossiers évalués dans les 20% ou 30% (1er et 2e groupes) dans un premier temps, mais relégués dans le 2e ou le 3e groupe dans un second temps faute d’un nombre suffisant de places, sont conservées pour mémoire en vue de l’année suivante.
En 2018, comme en 2017, la priorité sera donnée aux dossiers qui n’ont pas pu être retenus dans le groupe correspondant à l’avis obtenu en première évaluation. Mais cela ne pourra se faire que si les collègues candidatent à nouveau.
La section 19 du CNU, en incitant un maximum de collègues à candidater et en donnant la priorité aux redemandes, entend ainsi réintroduire une logique d’équité en classant en 1er ou 2e groupe des dossiers qu’elle a été contrainte de classer dans le 3egroupe l’année précédente. Ce faisant, elle espère desserrer l’étau des quotas et contribuer à une distribution élargie au plus grand nombre de la PEDR.
S'agissant de la session 2017, la section 19 a également veillé aux décisions et critères publiés par les Conseils d’Administration d’universités et d’établissements pour interclasser certains dossiers (par exemple, des universités attribuent la PEDR aux personnes classées dans le 1er et le 2e groupes, d’autres ne l’attribuent qu’à celles qui sont classées dans le 1er groupe et seulement à une partie de celles qui sont classées dans le 2e groupe).
La PEDR est attribuée pour une période de quatre ans. Les modalités d’attribution et les montants de la PEDR sont définis par les CA des universités. Les bénéficiaires peuvent être autorisés à convertir, pour tout ou partie, leur prime en décharge de service d'enseignement, par décision du président ou du directeur de l'établissement, selon des modalités définies par le conseil d’administration.
Décret ici (art. 6) : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020833322
Nous vous priions de croire, chères et chers collègues, en l'assurance de nos salutations respectueuses.
Le bureau du CNU 19, Sociologie et démographie
Jean-Michel Denis, 1er Vice-Président
Fabrice Guilbaud, 2ème Vice-Président
Marie Lesclingand, assesseure
* Presque toutes les universités et établissements font appel au CNU pour l’examen des dossiers de PEDR, une minorité s’organise localement pour le faire, c’est le Conseil d’Administration qui décide s’il est fait appel à l’instance nationale.